Légendes, racines et traditions: riches saveurs du rassemblement 2012 des familles Perron
Par Fernand (177), Rhéal (492) et Cécile (129) Perron
Cette année, les familles Perron se rassemblaient à l’Hôtel-Musée Premières Nations, un endroit à l’allure exotique, au caractère captivant, quasi ensorceleur. Tout de bois construit, l’hôtel dont l’architecture rappelle la maison longue, est sis le long de la rivière Saint-Charles sur laquelle donnent les fenêtres-balcons des chambres.
Dès notre arrivée, nous sommes plongés dans cette atmosphère à saveur autochtone dont nous parlaient les deux derniers numéros de Vue du perron. Le décor du grand foyer est distinctement et strictement amérindien de même que le foyer des salles où sont exposés, tout le long de la mezzanine, des animaux sauvages naturalisés. Les couloirs qui mènent aux chambres forment une courbe en S évoquant le corps d’un serpent en mouvement.
Ceux des participants Perron qui hébergent à l’hôtel se disent fascinés par le décor de leur chambre: ici, des pelleteries sont soit posées sur le jeté au pied du lit ou drapées sur le dossier des fauteuils. Et, de la grande porte-fenêtre ouverte, on entend le murmure de la rivière et de la chute Kabir Kouba.
Tôt l’avant-midi du 18 août, Céline, Fernand et Cécile accueillent les premiers participants qui hébergent à l’hôtel; les autres, la plupart des membres de l’Association et conjoint(e)s n’allaient pas tarder. Tous ont récupéré leur pochette d’accueil, couleur de la courge, l’une des trois sœurs, quand vient le temps de prononcer les mots de bienvenue. C’est Cécile, la coordonnatrice, suivie de madame Nathalie Vincent qui décrit brièvement l’hôtel et sa jeune histoire et mentionne avec fierté les nombreux prix qui ont été attribués à cet établissement depuis 2008.
Juste avant l’assemblée générale annuelle qui a lieu dans la grande salle Wendake, les participants ont l’occasion de se familiariser avec les valeurs et la spiritualité amérindiennes grâce à une cérémonie sacrée de Purification qu’exécute madame Diane Andicha Picard de la Maison Andicha.
La cérémonie de Purification, qui est une tradition de tous les peuples autochtones, consiste à faire brûler dans une coquille, du cèdre, du foin d’odeur, du genévrier ou de la sauge pour purifier un lieu, une personne ou un objet. On y a recours avant une Cérémonie ou une Méditation, mais aussi pour chasser de sa demeure les énergies négatives qu’y aurait laissées la maladie ou tout autre agent défavorable. Les herbes qui brûlent dégagent une fumée qui est offerte aux quatre points cardinaux - de l’EST au NORD - puis la fumée est dirigée à l’aide d’une plume d’oiseau ou avec la main vers le SOL et vers le CIEL. La fumée est le véhicule qui emporte dans le monde spirituel les prières récitées au moment de la cérémonie de Purification. On remercie l’Esprit pour la VIE et on l’implore afin qu’il nous donne la pureté de l’esprit et du cœur.
Tous, debout formant un cercle, observent avec respect le rituel de la purification avant de retourner à leurs sièges pour prendre part à l’assemblée générale. Dans l’assistance de près de 80 personnes, on compte, sur 46 membres inscrits, 41 membres en règle de l’Association qui sont venus s’acquitter de leur devoir, car l’assemblée générale est LE moment où les administrateurs informent les membres des activités réalisées durant le dernier mandat et des décisions qu’ils ont prises en leur nom. Les membres assemblés ont aussi le pouvoir d’élire les administrateurs.
Quand arrive le point des élections, une autre surprise, car après tout, nous sommes en territoire wendat. Pour honorer la tradition des sociétés matriarcales propres aux peuples autochtones, cette année, ce sont deux femmes qui assument les tâches de présidente et secrétaire d’élections en les personnes de mesdames Marlène (255) et Jeannine (293) Perron.
Tout se déroule à perfection et un nouveau Conseil composé de huit administrateurs est élu. La présidente d’élections confie au Conseil le soin de pourvoir le poste demeuré vacant.
Composition du Conseil 2012-2013:
Présidente: Gabrielle Perron-Newman (313)
Vice-président: Robert Perron (901)
Vice-président : Rhéal Perron (492)
Secrétaire: Cécile Perron (129)
Trésorier: Michel Perron (152)
Et les administrateurs: George Perron(491), Normand Perron (838) et Richard M. Lyness (755).
Après la levée de l’assemblée générale, une autre surprise attend les participants: Louise Gargotin, épouse de Daniel Perron dit Suire, est bien là en chair et en os. Contacté par un membre de la Société d’histoire des Filles du Roy, le Conseil avait accepté avec plaisir que cette personne vienne nous parler de l’arrivée du premier contingent des Filles du Roy en Nouvelle-France et de la commémoration du 350e anniversaire de cet événement qui aura lieu en 2013. C’est Mme Monique Picard - aucun lien de parenté avec les familles Picard de Wendake -, portant un costume d’époque, qui personnifie notre Louise.
À l’heure du dîner, un peu moins de quarante Perron, conjoints et amis descendent prendre le repas au restaurant La Traite où le décor autochtone est toujours présent, l’un des objets qui attire le plus notre attention étant une pelleterie de coyote drapée sur une pile de bûches prêtes à alimenter le foyer. Le groupe se régale des mets qu’a préparés le chef Martin Gagné: l’un, un délicieux saumon et l’autre, un aussi délicieux confit de canard. Le groupe en profite pour jaser de choses et d’autres et renouer les amitiés.
Certains ont préféré aller se promener sur le site huron ONHOUA CHETEK8E, y prennent le repas du midi et entrent voir la splendide boutique d’objets et de produits traditionnels, tandis que d’autres se baladent dans les rues étroites du Vieux Wendake, y admirant les maisons ancestrales, les commerces à proximité où ils peuvent se procurer des souvenirs. D’autres encore vont contempler la chute Kabir Kouba, la belle fresque du peuple Wendat ou les mosaïcultures d’animaux représentant les différents clans de ce peuple.
Visite commentée du Musée Huron-Wendat
À 13h, le musée où nous attend notre jeune guide amérindien, Vincent Jeannotte, est vite envahi par les membres du groupe Perron. De sa voix forte et claire, Vincent, qui lui-même n’est pas de la nation Wendat mais se dit Wendat pour la circonstance, nous souhaite la bienvenue et fait un survol de l’histoire mouvementée de ce peuple à partir des origines jusqu’à nos jours. Se référant aux nombreux objets exposés, il décrit fièrement la culture et les coutumes du peuple huron. Et, bien entendu, la légende de Aataentsik, des temps mythiques, fait partie de l’exposé de M. Jeannotte. Par la suite, le groupe Perron a tout aise de circuler devant les vitrines où sont présentés tous ces objets qui témoignent du savoir-faire des Wendat et de l’évolution de leur commerce au cours des décennies. C’est un véritable voyage culturel en pays huron que nous venons de vivre. (Fernand)
L’église Notre-Dame-de-Lorette
Vers la fin de l’après-midi, le groupe se dirige vers l’église Notre-Dame-de-Lorette pour participer à la célébration de la messe de reconnaissance aux ancêtres.
Aussitôt entrés, nous sommes frappés par le décor de ce lieu: en premier, par une sculpture de Noël Levasseur montrant une maison portée par deux anges et qui rappelle la Santa Casa, maison où serait née la Vierge Marie. La légende veut que des anges auraient transporté la maison sainte de Nazareth jusqu’à Loreto en Italie. Cette sculpture placée juste au-dessus du maître-autel, aussi une œuvre de Levasseur, ne rassemble pas à celle de Loreto, l’auteur ayant désiré lui donner un aspect plutôt canadien. Toutefois, la petite église de Wendake demeure le berceau en terre canadienne, de la dévotion que porte le peuple huron à la Vierge de Loreto.
Le chœur de cette chapelle est orné de belles statues de même que de nombreux objets de fabrication autochtone, le tout ayant de longue date fait partie des biens du peuple Wendat. La balustrade en cuivre repoussé qui date du XVII siècle et montre certains symboles amérindiens, aurait appartenu à la première église des Jésuites à Québec.
Parmi d’autres objets d’art religieux, mentionnons la lampe du sanctuaire en argent, une œuvre de François Ranvoyzé (1739-1819), les lampadaires révélateurs de l’art de l’orfèvrerie française à l’époque des colonies, et l’admirable chemin de croix sculpté sur bois par M. Bourgault.
Non loin du maître-autel, un petit oratoire est dédié à Kateri Tekakwitha qui sera canonisée le 21 octobre prochain par le Pape Benoît XVI.
À l’arrière de l’église, au jubé, trône l’orgue à tuyaux. Comment se fait-il qu'un orgue tuyaux se trouve dans cette petite église? C'est une longue histoire, mais il vaut la peine de parler brièvement de ce trésor local.
De marque Providence, ancien nom de la firme Guilbault-Thérien, cet orgue a été fabriqué comme orgue de pratique pour Claude Lavoie, grand organiste de concerts et professeur au Québec. Plus tard, il est installé dans l’église Marie-Médiatrice de Loretteville jusqu’en 2010, date de fermeture de cette église. La chapelle Notre-Dame-de-Lorette acquiert l’orgue pour la somme de un dollar, et ce sont les paroissiens de Wendake qui paient les Ateliers Guilbault Bellavance Carignan de St-Hyacinthe pour le démontage, transfert et installation de l’orgue dans leur église. Quelle tâche ardue ce dut être que de monter toutes ces pièces par le petit escalier en spirale qui mène au jubé.
La messe des familles Perron
Accompagnés par le chant d’entrée Chantons le Seigneur, les trois concélébrants: le curé de la mission Jean-Guy Paradis, l’abbé Évariste Perron et le Père Raymond Perron commencent la procession vers l’autel. Ce chant, comme tous les autres de l'office divin, est interprété par la foule des Perron qui forme un ensemble parfait; on aurait cru qu'elle avait pratiqué pendant des semaines. Mme Claire Blake Perron est accompagnatrice à l’orgue tandis que son époux, Rhéal, dirige les fidèles.
Suivant l’homélie prononcée par le curé Paradis, madame Claudette Côté, s’accompagnant au tambour, interprète un chant à la Vierge, intitulé On oue ho ton dio. C’est particulièrement pour honorer le 50e anniversaire de prêtrise de l’abbé Évariste que madame Côté chante ce beau cantique huron.
Ce sont M. Fernand Perron et Mme Céline Jacques, trésorier et secrétaire du comité organisateur qui récitent les touchantes prières universelles qu’a composées Céline. De fait, les cinq membres du comité organisateur participent activement à cette célébration avec Cécile qui présente Mme Côté, et Jean-Claude et Jean-Yves qui s’occupent de la collecte. À la sortie, la foule entonne le chant thème des Perron "En avant, vers l'avenir" et chacun reçoit des mains de Jean-Yves et de sa sœur Carole une image du « pur et tendre Lys », Kateri Tekakwitha.
Nous garderons un beau souvenir de cette église qui deviendra peut-être un lieu de pèlerinage à sainte Kateri, mais aussi un bon souvenir de la communauté Wendat dont la maxime est: " Paix, Amour et Partage." (Rhéal)
Doux moments de convivialité
La célébration religieuse s’étant prolongée un peu plus tard que prévu, les Perron, sitôt revenus à l’hôtel, ne se font pas prier pour prendre place aux tables de la grande salle où ils partageront le banquet de l’amitié. Et comme le veut la tradition, ils rendront aussi leurs hommages aux jubilaires de l’année.
Dès que tous sont installés aux tables nappées de blanc et décorées d’un joli centre de table amérindien, la coordonnatrice salue la foule et invite la présidente Manon qui souhaite la bienvenue à chacun. Puis, Cécile présente les membres du comité organisateur: Fernand, trésorier, Céline, secrétaire, Jean-Yves, comité de la messe, et Jean-Claude, conseiller. Cécile et Fernand se partagent la tâche d’animer la soirée. La prise de photos terminée, Fernand invite l’abbé Évariste et le Père Raymond à bénir le repas.
Le service aux tables est fait avec la rigueur professionnelle qu’on attend de tout établissement 4 étoiles. Une chose que nous remarquons: au lieu de servir les convives d’une même table l’un après l’autre, les serveurs servent d’abord toutes les femmes de cette table puis les hommes. Chez les Wendat, on porte un égard spécial à la femme.
Les convives dégustent l’entrée et le potage avant que ne commence l’animation. Fernand annonce que c’est le temps des hommages et donne la parole à la présidente. Manon invite l’abbé Évariste Perron à venir sur la scène de même que M. Simon Perron qui fait la présentation de son frère. C’est Suzanne, sa cousine, qui présente la gerbe de fleurs à Évariste tandis que Manon lit le texte du parchemin avant de le remettre au jubilaire. Applaudissements de la foule et nombreuses photos… Évariste est bien connu des membres de l’Association qui suivent régulièrement les rassemblements Perron et ces derniers sont heureux de le fêter.
La présidente annonce ensuite que M. Roger Perron et Mme Yolande Lamontagne, mariés le 30 juin 1962, célèbrent leurs Noces d’Or, et invite Cécile à lire le texte de présentation. Manon fait la remise du parchemin et c’est Pierre qui présente les fleurs à Yolande. Tous deux, Pierre et Cécile ont servi au Conseil avec Roger durant le mandat 1996-1998. Encore ici, la foule applaudit avec ardeur les accomplissements de Roger au sein de l’Association et entonne: ‘Mes chers amis, c’est votre tour de vous laisser parler d’amour.’
Puis, aux applaudissements de tous, Manon fait mention des membres présents qui marquent plus de 50 ans de mariage, les aînés étant René et Dorothy (69 ans). Pendant que les serveurs commencent discrètement à servir le plat principal, Fernand reprend le microphone et informe les gens que d’autres hommages seront présentés un peu plus tard et qu’il y aura aussi tirages de prix de présence, mais qu’entre-temps, une levée de fonds aura lieu durant le reste du repas. Les billets vendus serviront au tirage des armoiries sculptées et du forfait offert par l’Hôtel Premières Nations. Les fonds levés pour la sculpture des armoiries vont traditionnellement aux comités organisateurs des rassemblements Perron, un généreux don de M. Jean-Claude Perron.
Le repas continue avec de la musique en sourdine. George, Céline, Jean-Yves et Fernand vont de table en table distribuer les billets et cueillir les recettes. Une fois le plat principal terminé, Martin Gagné, coiffé de sa toque de Chef, vient nous faire une petite visite à la joie de tous. Il est surpris quand, à la suggestion de Cécile, les gens lui chantent:’Y en n’a pas comme vous…’; il adresse quelques mots aux convives avant de se retirer sous une pluie d’applaudissements.
Le comité organisateur réservait une autre surprise aux participants de ce rassemblement et, bien avant le dessert, arrivent sur scène Diane Andicha Picard, Gardienne du Tambour-Chef Sacré, et deux jeunes artistes, Awinonkié et Nicolas, venus présenter un spectacle de danses et chants traditionnels amérindiens.
Avant le début du spectacle, Andicha demande à ‘madame Perron’ de venir la retrouver en avant. Laquelle? répond Cécile en s’avançant; la salle étant remplie de dames Perron. Puis, Andicha appelle monsieur Fernand. Elle nous remet chacun une plume spirituelle. C’est alors que je me rappelle ses mots quand nous étions venus la rencontrer cinq mois auparavant: ‘Vous nous donnez quelque chose et je vous donne quelque chose. J’aurai une plume pour vous’. Tiawenhk! lui dit Cécile tandis que Fernand lui fait une bonne bise sur la joue.
De son nom de ‘femme spirituelle’ Andicha Sondakwa qui signifie «La Lune de l'Aigle», Diane est directrice du groupe Andicha n'de Wendat composé de femmes et d’hommes dont la mission est de faire connaître leur culture à travers le monde. Le Tambour-Chef, c’est le cœur de la Terre-Mère et quand le tambour vibre, ce sont les battements du cœur de notre Mère la Terre que nous entendons.
Andicha est vêtue d’une robe en peau d’un blanc immaculé décorée de perles de couleurs, et porte au front un bandeau où se répète le motif perlé de la robe. Les costumes des danseurs sont faits de peau de daim de couleur naturelle. Le serre-tête d’Awinonkié s’apparente à celui d’Andicha par sa forme de diadème mais non par la couleur. Quant à Nicolas, il est coiffé d’un bandeau surmonté de plumes rappelant les magnifiques têtes de chefs du passé; une pelleterie grise enveloppe ses épaules et l’arc qu’il tient à la main est décoré de plumes, de cuir et d’os. Les trois portent des bijoux traditionnels et sont chaussés de mocassins.
On nous présente d’abord quelques chants, puis, au rythme du tambour que bat Andicha, Awinonkié et Nicolas se mettent à danser. Une danse en suit une autre, et à en juger par les cris de Nicolas et le tempo qui devient de plus en plus rapide, on se croirait en présence d’un jeune brave qui se prépare spirituellement au combat. C’est fascinant et plusieurs Perron sont debout derrière leurs sièges afin de ne rien manquer. Toute bonne chose a une fin, mais pas avant que la jeune Awinonkié nous eût expliqué et fait pratiquer le ‘pas indien’. Puis à la file indienne, les Perron la suivent, elle et Nicolas, tout autour de la grande salle. C’est la chaîne indienne. Il faut dire que le pas indien est plus facile à exécuter quand on est pieds nus ou chaussés de mocassins plutôt que de chaussures à talon haut. Tout de même, les Perron s’amusent et saluent les artistes d’un YO puissant et unanime à leur départ.
Le temps du dessert arrivé, tous se délectent de ce savoureux Somptueux à l’érable accompagné de thé ou café. Puis, tel que l’avait annoncé Fernand, il nous reste encore des hommages à rendre à un certain membre qui le mérite depuis bien longtemps. Manon invite Cécile et Gaby à lire deux textes de présentation parlant de l’inlassable travail de Jean-Claude et des sculptures de nos armoiries qu’il offre généreusement depuis si longtemps à notre organisme. Manon lit ensuite le texte du certificat-mérite qu’elle remet à un Jean-Claude bien surpris de se voir élevé au statut de Membre Honoraire de l’AFPA. ‘Y en n’a pas comme lui…’ chante toute la salle à l’unisson et avec raison.
Jean-Claude procède alors au tirage de la dernière sculpture qu’il a faite durant l’année. C’est Richard M. Lyness, le nouvel administrateur qui détient le billet gagnant. Les moments de cousinage et les tirages se poursuivent. Le prix du comité organisateur, un grand Capteur de rêves, est gagné par Mme Ginette Perron de Baie Saint-Paul. Les prix offerts par l’Association, un sac d’objets promotionnels et une adhésion ou renouvellement de un an à l’AFPA, reviennent respectivement à madame Yolande Lamontagne et à monsieur Gérard Pleau, époux de Lise Perron, qui est membre de l’Association. L’autre prix spécial, un forfait de brunch pour deux offert par l’Hôtel Premières Nations est remporté par Cécile, elle qui ne gagne jamais rien…
Mais, attention ! Les deux prix spéciaux allaient changer de mains avant la fin de la soirée. Richard, sachant que George gardait toujours, d’un rassemblement à l’autre, l’espoir de gagner une sculpture de Jean-Claude, et connaissant surtout le dévouement de George envers l’Association, lui fait don de la sculpture qu’il vient de gagner. De son côté, Cécile qui a eu l’immense fortune de compter son cousin Fernand et Céline dans son équipe, deux personnes qui n’ont ménagé ni leur temps ni leurs talents pour assurer la réussite du rassemblement, les remercie en leur remettant le prix offert par l’hôtel. Cette coutume indienne ‘Vous nous donnez quelque chose, je vous donne quelque chose’ n’est-elle pas, en fait, passée de mère en fille dans notre société canadienne-française?
Le volet statistique
Quatre-vingt-douze personnes se sont inscrites au rassemblement 2012, mais deux ont dû annuler et trois ont été empêchées d’y assister à cause d’un malheureux incident. La visite commentée du musée a accueilli 39 Perron qui l’avaient choisie lors de leur inscription plus ceux qui logeaient à l’hôtel. Sur les 48 membres de l’AFPA inscrits, trois ont dû décommander. Trente-cinq participants Perron ont pris le repas du midi au restaurant La Traite et 87 étaient présents au souper-banquet. Parmi les inscrits, 51 étaient reliés à la souche Suire, 30 à la souche Dugrenier, et 6 à la souche Desnoyers; 7 venaient des États-Unis, 11 de l’Ontario et 69 du Québec.
En tout et partout, le rassemblement 2012 s’est bien déroulé. Il est certain que le temps passe toujours trop vite pour plusieurs et nous restons souvent avec l’impression que nous n’avons pas vraiment ‘cousiné’. Pourrons-nous remédier à cela au prochain rassemblement? Restez à l’écoute. (Cécile)
Sources:
Chapelle Notre-Dame-de-Lorette – Wendake QC
Cérémonie de Purification - Suzanne Jenkins
La Maison Andicha
L’église Notre-Dame-de-Lorette
L’Encyclopédie de l’histoire du Québec; Médard Bourgault, Artiste sculpteur
Wendake, Village des Hurons, Guide touristique officiel 2011-2012
Windows Internet Explorer, Guilbault-Thérien, facteurs d’orgues: historique
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